Le caparaçon
Aux 18ème et 19ème siècles, les chevaux des picadors, n'étant protégés par aucun caparaçon, étaient fréquemment éventrés à coups de cornes. Leurs intestins se répandaient sur le sol et les malheureux, en fuyant, piétinaient leurs propres entrailles.
On replaçait les boyaux dans le ventre. On recousait la blessure à la hâte et on renvoyait les malheureux chevaux devant le taureau suivant. Ces atrocités finirent par provoquer un flot de protestations , surtout de la part des touristes étrangers.
En vain ? Non : en 1928, l'État espagnol rendit obligatoire la protection des chevaux par un caparaçon matelassé.
On voit que de simples protestations peuvent imposer des reculs au milieu taurin.
N'hésitons pas à protester.